Peut-on guérir d’une fibromyalgie ?
Les réponses des études et des spécialistes sont très variables de 70 % de forte amélioration voire de rémission complète à 0 % de guérison ; certains considérant la maladie comme incurable ! Il semble en fait que la maladie apparaisse à un moment particulier de la vie du patient souvent à la suite d’un événement déclenchant (décès d’un proche, chômage, autres problèmes de santé, etc.) et puisse s’amenuiser puis disparaitre à d’autres moments plus sereins et propices à la paix du corps. L’échelle de temps va de quelques mois (rarement) à plusieurs années (2 à 20 ans et plus).
La faiblesse des traitements habituellement proposés, la médiocre prise en charge globale (médicale, psychologique et sociale) et par conséquent la persistance récurrente d’un environnement agressif freine considérablement la guérison du patient.
Un cercle vicieux « manque de sommeil/douleur/déprime » s’auto entretient, décourageant également l’entourage perdu devant des symptômes si changeants dans le temps et la forme.
Le maintien d’une activité professionnelle et d’une vie sociale est un excellent critère positif de sortie de la maladie.
La non-reconnaissance de la maladie est alors contrecarrée par le maintien d’une existence dans la société, le sentiment d’être utile au groupe est très protecteur.
Le temps fibromyalgique
En dehors de tous ces éléments, on constate que l’on ne nait pas fibromyalgique et que l’on ne meurt pas non plus fibromyalgique.
Le temps finit toujours par apaiser les souffrances et la nature reprend ses droits… mais dans quel état la fibromyalgie laisse parfois le patient !
Les médecins commencent à reconnaitre les symptômes et donc implicitement la maladie. Des spécialistes comme les rhumatologues apportent aujourd’hui souvent une écoute remarquable à des patients pas toujours… patients. Chacun fait un chemin vers l’autre et élabore sur mesure les prises en charge et le soutien nécessaire à la guérison.