Categories
Conseils

Quand le thermalisme vient en aide aux fibromyalgiques

Non, la fibromyalgie n’est pas « psychosomatique »

Si les causes et facteurs en sont encore mal connus, cette maladie douloureuse, invalidante n’en n’a pas moins des conséquences physiques mais aussi psychiques, socio-familiales et comportementales. Les patients attendent non seulement une reconnaissance de leur état, mais aussi une prise en charge adaptée. « Les médications disponibles (antalgiques, morphiniques, myorelaxants, anxiolytiques, antidépresseurs, antiépileptiques, dopamine, traitement hormonal, etc.) restent souvent un appoint indispensable pour permettre de passer un cap et orienter le patient vers des solutions non pharmacologiques comme le reconditionnement à l’effort, le maintien d’une activité physique régulière, l’hypnose, la relaxation, le thermalisme, etc. », explique le Dr Patrick Sichère, rhumatologue au Chu Lariboisière -Saint Louis (Paris) et président du CLUD (Comité de lutte contre la douleur).

De son côté, la Ligue Européenne de Lutte contre le Rhumatisme (EULAR) a établi 9 recommandations précises pour la prise en charge de la fibromyalgie, notamment non pharmacologique : « Celle-ci doit désormais être envisagée en première intention, avant les traitements médicamenteux ».

Parmi les 9 recommandations de l’EULAR :

  • les bains en eau chaude,
  • les exercices physiques,
  • le reconditionnement à l’effort,
  • la sophrologie,
  • la rééducation.

C’est désormais ce que propose de nombreux centres thermaux, avec des soins dédiés à cette maladie (balnéothérapie, application de boue, massage, douche térébenthinée, piscine de mobilisation ou encore salle de relaxation). Sans oublier un accompagnement spécifique du patient pour qu’il ne se laisse pas « immobiliser » par sa pathologie.

Au programme :
  • soulager grâce à la sophrologie (pour ses effets antalgiques et anti-stress),
  • bouger avec la gymnastique douce (pour réapprendre à mobiliser certaines parties du corps souvent inactives par crainte de la douleur),
  • pratiquer les parcours de santé (entraînement à l’effort, sous forme ludique).

Une activité régulière est indispensable. Elle permet de lutter contre la peur de la douleur et de redonner confiance au corps souffrant. De plus, elle stimule la production d’endorphines, dont les effets antidouleur et antistress sont attestés. Enfin, comprendre et échanger en participant à des conférences et des ateliers mais aussi à des groupes de parole.

Et vous ? Avez-vous déjà fait une cure thermale ?
Quels ont été les effets ?

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *